La gauche face à la crise démocratique
Le malaise démocratique n’est pas nouveau en France : abstention massive des classes populaires aux différentes élections, concentration des pouvoirs aux mains du Président de la République, restriction des libertés publiques, mille-feuille territorial diluant les responsabilités et les capacités d’agir des élus, etc… Face à cette situation la gauche semble inaudible et incapable de proposer de nouvelles règles pour la vie démocratique du pays. Pourtant des solutions concrètes existent, l’université des Possibles part à l’exploration des idées qui pourraient bien transformer la démocratie en France.
Retrouvez ici le replay des événements et podcasts du mois de septembre et les articles qui vous permettront d’approfondir le sujet.
La gauche a-t-elle abandonné le peuple ?
Pour la dernière table-ronde de l’année 2023, l’Université des Possibles revient sur le débat fondamental des relations entre la gauche et le peuple.
Informations pratiques : lieu et date à confirmer
A Nantes - La commune, lieu d'expression populaire
La commune (qu’elle soit rurale ou urbaine) est un maillon essentiel de l’expression démocratique. La participation des citoyens à la mise en oeuvre des projets locaux représente un enjeu crucial pour demain.
Intervenant : Bassem Asseh (1er adjoint de la maire de Nantes), Vincent MAGRÉ (maire de la Haie-Fouassière)
Informations pratiques : lieu et date à confirmer
Rompre avec la monocratie présidentielle
Benjamin Morel, maître de conférence en droit public à Paris II, est l’auteur d’une note pour l’Institut Rousseau intitulée “Une nouvelle République des citoyens, 50 propositions pour remédier à la crise démocratique” et d’un livre à paraître aux éditions du Bord de l’eau en 2024 sur le même sujet. Tout au long de ce podcast, il dresse un mode d’emploi constitutionnel à l’usage de celles et ceux qui veulent en finir avec l’autoritarisme d’Emmanuel Macron et les travers de la Ve République.
Intervenant : Benjamin Morel, maître de conférence en droit public
Les articles
Par Pierre Ouzoulias, sénateur
À tort ou à raison, certains jours ont vocation à figurer comme des dates importantes de notre histoire politique et sociale. S’il n’est pas question pour moi de sombrer dans l’histoire évènementielle, je pense néanmoins que le mardi 7 mars devra être marqué d’une pierre blanche. Retour sur une belle journée pour la démocratie sociale et une triste nuit pour la démocratie parlementaire.
Recension par Milan Sen
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ». C’est certainement de cet aphorisme de Beaumarchais qu’est tiré le tract Gallimard de François Sureau. Il nous rappelle l’importance de la liberté, même « conflictuelle » – donc, celle de critiquer, blâmer ou faire des erreurs -, pour que le plein exercice de cette liberté puisse voir le jour. Cette idée, c’est le premier des trois principes de notre devise républicaine connue dans le monde entier, la liberté. François Sureau, homme aux multiples casquettes – haut-fonctionnaire, avocat, colonel, conseiller d’État- fait sienne la défense d’un haut principe trop souvent bafouée depuis quelques années dans la France des Lumières.
Entretien avec Benjamin Morel
Dans cet entretien accordé aux Temps des Ruptures Benjamin Morel politologue et maître de conférences à Paris 2 Panthéon-Assas dresse un constat des institutions de la Ve République, leurs spécificités, leurs failles et les manières de les reformer pour sortir de la crise démocratique que nous traversons.